Les clefs des Légendes
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 Partis de JDR

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Hedj
MessageSujet: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptySam 13 Aoû - 14:53

 Hedj

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Salut les gents je vous proposerait bien une partis de jdr sur table pour la rentre (avec une tonne de condition par contre)

et donc je voulais savoir qu'elle type de jeu vous tenterait ?

j'ai de dispo

je vais placer des Like a Star @ heaven pour montre le niveau de diff des jeux

- Monde des Ténèbres (contemporain plus sombre avec des créature derrière le voile qui manipule l'humanité)
Regle : Like a Star @ heaven
Niveau de RP : Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

- 7mer (un Cape et d’épée dans le style pirate des caraïbe et compagnie)
Regle : Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Niveau de RP : Like a Star @ heaven

- Polaris (Post apo Sous la mer )
Regle : Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Niveau de RP : Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

- Livre des Cinq Anneaux (Medeval dans le japon avec plus de magie une tres lourd histoire et bcp de réglé d’étiquette)
Regle : Like a Star @ heaven
Niveau de RP : Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven


j'en est d'autre mais pour des neophyte c'est pas une bonne idée :p
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyLun 15 Aoû - 23:13

 Finedo

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Votre rôle
Nom du personnage: Iziliz
Race: Elfe
Armes: archère

Pour le moment on est 2 à être tentée. A voir le thème ensuite et si d'autres joueurs voudraient se lancer.
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 16 Aoû - 0:28

 Hedj

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il faut au mini 3 joueurs ^^ et au max 5 voir 6

après a vous de me dire si vous voulais plus d'info et compagnie
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 16 Aoû - 0:35

 Finedo

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Nom du personnage: Iziliz
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Armes: archère

bah a ce moment là oui je veux bien que tu explique un peu plus ce que c'est le jdr papier car apparemment il y en a qui connaissent pas, (et je ne prétend pas connaitre d'avantage d'ailleurs), et ce que tu entends par niveau de difficulté.
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 16 Aoû - 1:56

 Hedj

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Oula
le JDR (je vais pas vous faire un Ctrl C + Ctrl V)

1/
Donc il y a 2 type de personne a une table de JDR il y a le MJ (Maître du Jeu) et Vous les joueurs (ou PJ = Personnage Joueurs)

En suite pour vous il y a une Fiche de perso qui définie votre Rôle ( comme pour un acteurs) là le Rôle est défini par l’univers de jeux med 6 Barbare med 8 Chevalier med 9 Rôdeurs pour du médiéval.

2/
Cette Fiche de perso définie donc votre personnage, qui est symboliser par des valeurs de caractéristique / de talent / de compétence / d'avantage et de Defaults

c'est valeurs son des valeurs numérique qui vous donne une "note" d'intensité pour imaginer l’état de votre personnage

Exemple : Butfann est un guerrier Gaulois a l’époque de Rome il a
4/5 en Force il a 4/5 en Constitution 1/5 en intelligence donc l'on peut dire que Butfann est Fort et solide mais tres con Smile


cela marche pareil pour les talent ou les compétences qui elle illustre le savoir faire du personnage

3/
Voila vous avais votre personnage, maintenant que ce passe t'il ?
et bien le MJ vous décris une situation a vous de trouvez ce que ferait votre personnage avec ses moyens dans la dite situation

Exemple : Butfann a une porte ferme devant lui, vu qu'il est un peut con il va tape avec sa hache pour ouvrier la porte
Mais Wilson (un autre personnage avec par exemple 2/5 en Force, 1/5 en Constitution, 5/5 en intelligence) lui prefaire recherche au tours de la porte pour trouver la clef qui est cacher non loin


4/
Et chaque action ne marche pas tout le temps il y a une chance de rater, c'est la que les Dés entre en jeux, car pour chaque action qui a des chance de rater l'on fait un jet de Dés

Exemple : Butfann a une porte ferme devant lui, vu qu'il est un peut con il va tape avec sa hache pour ouvrier la porte, et il fait un jet de Dés en rapport avec sa force et par exemple il lance 4 D 10 (c'est un Exemple) et il doit faire avec les 4D10 + de 6 par exemple

5/
Le rôle-plays c'est le fait de jouer les défaut et les qualité de votre personnage

Exemple : Butfann qui est pas malin fera des phrase courte et dira pas souvent des chose maline, et sera plutôt pour aller taper que discuter, donc il faut le jouer comme telle

si besoin de plus de détaille sur un pts dit le ^^
 
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 16 Aoû - 14:17

 


A part le SdA, les autres me plaisent bien... A voir après si on serait en mesure ou non, pour des débutants...

Merci pour l'explication, au fait ^^
Au final c'est du GN ou du RP en version papier avec des dés... C'est ce que j'imaginais.

"Tapeeeeeeeeeeeeeeeeeer grunt !"
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 1:34

 Hedj

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Nessa a écrit:
A part le SdA,

?

SdA chez moi c'est le seigneur des anneaux et je ne sais pas ou tu a vu que je parle de cela scratch
 
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 14:41

 


Gloooooups !
J'ai lu un peu vite... ^^" Embarassed

"Le Livre des 5 anneaux" est devenu "Le Livre 5 des Anneaux"... Ce que je trouvais bizarre, d'ailleurs... XD

Mea culpa, gomen nasaï !!! Razz

Ce qui change juste la donne pour cette piste là aussi qui semble finalement sympathique XD
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 18:10

 Finedo

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Okey c'est aussi comme ça que je m'imaginais le jdr. =)

Bon bah moi je confirme que je veux tester! xD Après l'univers... je suis ouverte et polyvalente. =)

Peut être juste un thème où les règles sont facile a assimiler vue que c'est moins points faible xD
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 18:40

 Hedj

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Donc l'on par sur plutôt sur Monde des Ténèbres ou L5A ?

Monde des Ténèbres est tres sombre et pas tres bon si vous avais un coups de cafard What a Face car l’ambiance est glauque et les sujet sont très sombre (surtout avec moi What a Face )

L5A est plus soft ... ou pas il oblige a connaitre un peut la culture japonaise et de comprendre le Buchido et les principe de caste (ce que est assez dur pour nous petit européen)

a vous de voir
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 19:24

 Finedo

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Culture japonaise je devrais m'en tirer, buchido par contre je ne vois pas ce que c'est. Et les castes c'est des sortes de clans mafieux a moitié non?
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 19:47

 Hedj

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aie pale

ça va être dur

le Bushido (oups j'avais fait une faute)

Bushidō est un mot japonais signifiant littéralement « la voie du guerrier » : bu signifie « l'ensemble des techniques martiales », shi le « guerrier » et dō la « voie »


Le Bushido
Bien que ce code d'honneur élaboré par le kami Akodo concerne à l'origine surtout les guerriers, il est presque sur le champ devenu le référent de l'ensemble de la caste des samurai. Que l'on serve avec une arme, des prières ou des faveurs politiques n'a pas d'importance dans le fond. L'essentiel est de servir. Le samurai sert son suzerain, le suzerain sert le clan, le clan sert l'Empereur et celui-ci est le garant mutuel de la bienveillance céleste envers les mortels et du respect de ceux-ci envers les puissances du Ciel. Les heimin et les hinin ne sont pas liés au Bushido mais il a tellement d'importance pour la caste dominante que certaines de ses notions se sont insidieusement infiltrées de manière plus ou moins ouverte dans le reste de la société.
On pourrait écrire des milliers de pages sur le Bushido (d'ailleurs, c'est bien ce que certains rokugani ont fait) sans parvenir à l'expliquer d'une manière absolue, exacte et complète. Il s'appuie cependant sur une base d'apparence simple puisque ce code ne repose que sur sept points, sept vertus. Le reste est du domaine de l'interprétation et des péripéties de l'histoire.
Voici les sept vertus du Bushido.
Honnêteté (Gi) : la vérité mesure la valeur de la vie et adhérer à ce concept définit l'existence du samurai. Néanmoins, la croyance et la coutume considèrent que les samurai ayant une âme plus pure que le reste des hommes, ils n'ont rien à craindre de la vérité et ne sauraient donc mentir. La parole d'un samurai est plus véridique que celle d'un heimin et celle de l'Empereur a plus de valeur que la parole de tous les samurai de l'Empire rassemblés.
Courage (Yu) : le courage n'est pas l'absence de la peur mais la capacité à aller de l'avant malgré elle et malgré les conséquences. Comme le disait Akodo "combattez pour vivre car vivre permet de servir mais soyez prêt à mourir".
Compassion (Jin) : la puissance va de pair avec un usage mesuré. Imposer sa violence par caprice ou abuser de ses privilèges envers ses inférieurs est indigne car cela salit l'âme du samurai. Dame Soleil est une puissance compatissante et ceux qui servent son héritier ne doivent pas l'oublier. Le samurai doit prêter assistance à ceux qui en ont besoin. S'il a une épée que d'autres hommes n'ont pas le droit d'avoir, c'est pour s'en servir à leur place et pas pour s'en servir contre eux.
Courtoisie (Rei) : la force n'est rien sans le respect. Offenser l'autre est vulgaire et ce qui est vulgaire entache le nom que vous portez. L'adversaire doit être respecté, surtout s'il montre qu'il est honorable. Les samurai ne sont pas que des guerriers mais les serviteurs d'un empire hérité des dieux. Sans le respect, il n'y a pas de samurai, juste des hommes entraînés à tuer.
Honneur (Meyo) : bien que le terme d'honorable s'applique à l'ensemble du bushido, l'honneur propre au samurai est individuel et intime. On ne peut définir cette vertu qui rassemble les six autres si ce n'est par rapport à soi-même : le samurai ne se ment pas. Il sait quels sont ses manquements et s'il veut se montrer digne, il se doit de les surpasser ou d'en accepter les conséquences. Celui qui ne veille pas sur son honneur trahit l'honneur des siens car il souille le nom qu'il porte et montre aux autres hommes que ceux qui portent ce nom sont indignes.
Sincérité (Makoto) : bien qu'il y ait divers serments et rites accompagnés de promesses dans la vie d'un samurai (notamment quand il atteint l'âge adulte ou entre au service de son seigneur), on considère dans la vie courante que sa parole vaut acte. Un samurai n'a pas besoin de prêter serment lorsqu'il déclare qu'il va faire quelque chose. Le simple fait qu'il le dise l'engage et mettre en doute cet engagement revient à insulter le samurai. Par contre, prêter serment peut donner aux autres une impression encore plus forte de votre sincérité.
Devoir (Chugo) : tout ce qui existe a un but et un sens. Le samurai doit servir et ne saurait se soustraire à ce qui définit jusqu'au nom de sa caste. Même l'Empereur doit s'incliner devant la volonté du Ciel et un samurai ne saurait faire moins que ceux qui sont plus grands que lui à cet égard. Le samurai sert son seigneur et aussi son clan. Sa loyauté doit être sans faille.
Théoriquement, les vertus du Bushido sont équivalentes mais dans les faits, cela est rarement le cas. Le clan du Scorpion par exemple parle beaucoup de son attachement au Devoir (à la loyauté). Les Crabes ne pratiquent pas beaucoup la Courtoisie, le Courage d'un courtisan qui défend l'honneur de son clan et celui d'un bushi qui défend ses terres ne sont pas identiques, un grand nombre de samurai ne fait preuve de Compassion qu'envers les membres de leur caste ou même uniquement envers des samurai en détresse de leur clan et ainsi de suite.

et les castes voila ce que c'est


L'Ordre Céleste

Conçu par Hantei et Doji, l'Ordre Céleste fixe la place de chaque humain dans l'Empire tel que les dieux l'ont inspirée à leurs enfants. La population de l'Empire, les rokugani, est ainsi organisée en castes et en clans qui tous doivent servir le descendant du premier Hantei.
L'Ordre Céleste est formé de trois castes principales, les trois tiers, que nous allons aborder plus avant dans les pages qui suivent. Ces castes sont :

- la caste des samurai (la noblesse : guerriers, courtisans, prêtres …)

-la caste des heimin (le demi peuple : paysans, artisans, commerçants, manoeuvres…)

-la caste des hinin (le non peuple : amuseurs, bateleurs mais aussi les courtisanes geisha et les eta qui sont chargés des besognes impures)
Nous reviendrons plus loin sur les cas particuliers que forment les moines, les rônin et les étrangers (les gaijin).


voila un petit bouts ^^

pour le reste

http://www.mouke.org/ernst/w/index.php/Rokugan

affraid

je peut fait de CTRL C + V pour vous



Genèse
A l’origine, les neuf enfants du Soleil (Dame Amaterasu) et de la Lune (Seigneur Onnotangu) chutèrent des cieux après s’être battus contre ce dernier. Ils arrivèrent tous sur la terre des hommes, à l’exception de Fu-Leng : celui-ci chuta dans un gouffre qui liait l’enfer (Jigoku) au monde des humains (Ningen-do), et fut corrompu par la Souillure. Il devint fou, et, remontant à la surface, il leva une armée de monstres souillés dans la région que l’on nomme Outremonde (Shadowlands), afin de détruire l’empire que ses frères et soeurs avaient créé. Mais pendant ce temps, ceux-ci n’étaient pas restés inactifs :
Hantei, le plus vaillant, fonda la dynastie des empereurs, à la quelle se subordonnent les clans fondés par ses frères et soeurs.
Hida, le plus fort, fonda le clan du Crabe, défenseur de l’Empire contre les hordes d’Outremonde.
Dame Doji, la plus douce, fonda le clan de la Grue, composé de duellistes, de courtisans et d’artistes.
Akodo, le stratège, fonda le Clan du Lion, bras armé de l’Empereur.
Togashi, le silencieux, se retira dans les montagnes en compagnie de ceux qui choisirent de le suivre.
Shiba l’éternel se mit au service d’une tribu humaine de magiciens, et fonda avec eux le clan du Phénix.
Son jumeau, Bayushi l’incompris, créa le Clan du Scorpion, et leur enseigna que le mensonge et la dissimulation étaient utiles pour protéger l'empire.
Dame Shinjo l’exploratrice emmena les siens au-delà des frontières de l’empire. Lorsqu’ils en revinrent après plusieurs centaines d’années, ils portaient le nom de clan de la Licorne.


Le Clan du Crabe
Depuis la première guerre contre l'Outremonde, le Clan du Crabe veille sur les frontières australes de l'Empire et fait obstacle aux visées de Fu Leng. Ses guerriers sont réputés pour leur force et leur ténacité mais la lutte contre la Horde est permanente et ne leur laisse pas beaucoup de temps pour autre chose. Ils sont donc moins versés que les autres samurai dans les arts ou l'étiquette et on en vient facilement à les considérer comme des brutes ignares. Les guerriers du Crabe s'aventurent aussi dans l'Outremonde lui-même, par delà le Mur des Bâtisseurs. En plus des nombreux ennemis qui les attendent dans ces terres désolées, ils doivent aussi compter avec l'influence corruptrice de l'environnement lui-même. Et parmi ces valeureux guerriers, plus d'un survit tant bien que mal frappé par la Souillure, la marque de la corruption qui ronge petit à petit l'esprit, la chair et même l'âme.



Le Clan du Dragon
Niché dans les lointaines montagnes du nord, le Dragon a toujours été considéré comme le clan le plus isolationniste et le plus ésotérique. Bien que ses membres soient de véritables samurai et s'intéressent énormément à la spiritualité, ils ont souvent une approche originale des choses et il est difficile de se faire une opinion à leur sujet. Le Dragon est un clan difficile à comprendre et qui intervient rarement dans les affaires de l'Empire.



Le Clan de la Grue
Dame Doji, soeur aînée du premier Hantei, a toujours été considérée comme la femme qui reflétait le mieux la beauté de Dame Soleil sa mère. C'est une de ses vassales mortelles qui épousa le premier empereur et la tradition veut que depuis cette époque, chaque empereur choisisse son épouse parmi les filles de la Grue. Dame Doji était également férue d'arts et de littérature, ce qui amena son clan à contribuer grandement à l'essor de la civilisation et de ses raffinements. Les Grues forment donc le clan le plus versé dans la cour et la politique de l'Empire. Ils peuvent également se targuer d'un lien direct avec la lignée impériale puisque ce sont toujours les filles de la Grue qui mettent au monde les empereurs. On appelle souvent le Clan de la Grue "la main gauche de l'Empereur" et autant pour des raisons de tradition que de rivalités territoriales ou politiques, son opposition au clan du Lion, "la main droite de l'Empereur", est éternelle.



Le Clan de la Licorne
Lorsque Shinjo mena ses suivants hors de l'Empire il y a onze siècles, ils formaient le Clan de la Ki-rin. Leur périple et leurs errances forment un chapitre à part entière car l'histoire de leurs voyages ne compte pas moins de huit siècles. Lorsqu'ils revinrent en Rokugan, il fallut plusieurs batailles et un certain temps avant que l'on ne reconnaisse dans le Clan de la Licorne les descendants de ceux qui étaient partis bien des siècles plus tôt. Après plus de deux cent ans de réadaptation, les descendants de Shinjo qui ont adopté durant leurs voyages des groupes de gaijin demeurent un clan particulièrement exotique dans un Empire qui n'a guère d'intérêt pour ce genre de choses. Cependant, certaines choses comme le verre soufflé, le cuir, l'opium médicinal et surtout les redoutables techniques de combat monté de la Licorne ont lentement commencé à se voir reconnaître une place dans l'Empire d'Emeraude. Néanmoins, les influences étrangères se font encore sentir dans les traditions de la Licorne, dans l'apparence de certains de ses samurai et même dans les noms qu'ils choisissent parfois.



Le Clan du Lion
Le Lion a toujours formé le gros des armées de l'Empire et c'est à ses fondateurs que l'on doit la quasi-totalité des traditions militaires impériales ainsi que les fondements même du Code du Bushido. On appelle souvent le Clan du Lion "la main droite de l'Empereur" et si ses soldats sont célèbres pour leur discipline et leur courage indomptable, le Lion est aussi réputé pour son intransigeance sur les questions d'honneur. Cela n'empêche pas nombre de samurai du Lion d'être également fort versés dans les arts de la cour car ils ont le souci constant de se montrer digne de leurs ancêtres et de l'image de leur maison. Le Clan du Lion éprouve cependant une certaine rivalité teintée de mépris envers le Clan de la Grue et plusieurs problèmes frontaliers ne contribuent pas à apaiser une situation qui dure depuis des siècles.




Le Clan du Phénix
Fondé par le kami Shiba, le clan du Phénix est voué aux traditions spirituelles et magiques. Son fondateur était après tout celui qui transcrivit les enseignements que Shinsei dispensa au premier Empereur et on ne compte plus les légendes qui témoignent de sa compassion et de son souci des mortels. Vivant dans les montagnes et les forêts du nord-est, le Phénix est relativement à l'écart mais cependant beaucoup moins isolationniste que le Clan du Dragon son voisin. Bien qu'ils ne soient pas aussi résolus que les pacifiques shugenja Asahina de la Grue, les samurai du Clan du Phénix sont cependant en majorité des gens paisibles et qui préfèrent éviter de recourir à la violence. Leur savoir ésotérique et leur maîtrise des arts magiques sont à l'inverse encore inégalés à ce jour et on leur doit la plupart des enseignements communs aux différentes écoles de shugenja de l'Empire.




Le Clan du Scorpion
Les samurai du Scorpion disent que lorsque Shinsei rencontra Bayushi, il lui prouva qu'il lui restait encore bien des choses à apprendre en matière de mensonges. Toujours selon la légende, c'est à la suite de cette rencontre que Bayushi se mit à porter un masque et il en est pour dire qu'il perdit délibérément face à son jumeau Shiba dans le tournoi qui devait déterminer qui serait l'Empereur. D'autres disent que cette histoire est erronée car Shinsei ne rencontra les Kami Fondateurs que bien après la naissance de l'Empire. Ce conte est censé expliquer pourquoi tous les membres du Scorpion ou presque portent un masque, imitant en cela Bayushi. Quoi qu'il en soit, le premier Bayushi accepta de servir son frère Hantei et de veiller sur son empire quels que soient les moyens à utiliser. Au cours des siècles, le clan du Scorpion a ainsi fini par acquérir une réputation des plus ambiguë car il n'est pas un stratagème, pas une manoeuvre, pas un acte odieux que ses membres refuseraient d'envisager pour parvenir à leurs fins. Et si a plus d'une reprise certains samurai du Scorpion ont été pris à manigancer pour faire avancer des intérêts plus personnels, les châtiments que le clan inflige à ceux qu'il considère comme des traîtres sont sans doute les plus terribles de l'Empire.


Naissance
Naitre samurai implique d'avoir des parents de cette caste qui vous reconnaissent comme leur enfant. De même, il est tout à fait possible si l'on a pour mère une concubine heimin de se voir reconnaître comme l'héritier de son père par celui-ci. La filiation par le sang est importante mais celle par le nom l'est tout autant. Il y a des centaines de milliers de samurai qui portent le nom de héros célèbres mais une infime minorité leur est liée par le sang.
Les autres considèrent cependant que ce nom qui leur est offert doit être respecté et "rendu avec honneur" aux ancêtres qui vous l'ont confié.
Evidemment, lorsque l'on est un enfant adopté, la filiation a beau être légale, elle est plus aisément contestable par les gens suffisamment puissants que lorsqu'on est bien l'enfant de ses parents par le sang. Et il y a toujours un infime stigmate à se voir désigner comme héritier d'un homme avec lequel on n'a pas de lien direct plutôt que lorsque l'on a dans ses veines le sang même de ses ancêtres. Cependant, ces questions sont surtout affaire de préjugés et n'entrent que rarement en ligne de compte. Le cas le plus simple et le plus commun prime : vous êtes samurai parce que vos parents l'étaient, qu'ils soient vos véritables parents ou vous aient adoptés. Leurs ancêtres deviennent les vôtres. Par extension, un ronin qui se voit autorisé à entrer dans un clan devient légalement un samurai au même titre que son voisin dont la famille a servi le même seigneur depuis huit générations. Le reste n'a rien à voir avec la loi…
Les enfants qui naissent avec une chevelure blanche sont rares et considérés comme ayant des aptitudes innées remarquables envers la magie. Ce type de naissance peu fréquente l'est encore davantage en dehors des clans du Phénix ou de la Grue. D'autres stigmates sont plus douteux aux yeux des rokugani. Naitre avec un pied bot est synonyme de malchance puisque l'enfant a vu son pied "tordu dans la gueule de Fu Leng". De même , les albinos sensibles à la lumière du soleil et à la peau pâle sont considérés comme "bénis" par le Seigneur Lune Onnotangu, ce qui est une attention dont la plupart des gens se passeraient bien. Les yeux vairons ou les tàches de naissance sont souvent perçus comme des signes de malchance mineurs mais certains clans ont également d'autres superstitions concernant des couleurs d'yeux plus exotiques comme le bleu, le gris ou le vert. De tels yeux sont plutôt rares mais l'on sait que Dame Doji avait des yeux bleus et l'on pense que ses frères Bayushi et Shiba avaient peut-être les yeux verts.

Enfance
A Rokugan, il n'y a pas de notion d'adolescence au sens occidental du terme. On est soit un enfant, soit un adulte. Sur le plan légal, un enfant porte le nom que lui ont choisi ses parents jusqu'à devenir un adulte, moment ou il se choisit un patronyme. Le choix du nom d'adulte relève d'une multitude de facteurs, selon que l'on veut annoncer ainsi quel genre d'homme on sera, quel genre de défunts on souhaite honorer ou sur quel exemple dans l'histoire on s'appuie pour aller de l'avant.
L'enfance typique d'un samurai est relativement oisive jusqu'aux environ de 7 ans. C'est à cet âge que l'on commence vraiment à l'éduquer en vue de sa vie future. C'est également durant cette période que l'on envoie l'enfant auprès d'un sensei si on le destine à une carrière de bushi, de shugenja ou de courtisan par exemple. La formation initiale dure de six à huit années durant lesquelles l'enfant aura plus ou moins d'occasions de rentrer chez lui selon l'éloignement de sa famille et la nature de son éducation. Bien évidemment, les samurai les plus aisés et influents peuvent conserver leurs enfants chez eux et les faire éduquer à domicile…
Non seulement les choix éducatifs d'un enfant sont faits par ses parents mais il en va de même pour son avenir matrimonial comme nous allons le voir plus loin.
Lorsque ses parents et/ou ses maîtres estiment l'enfant assez mûr (entre 13 et 16 ans généralement), il se voit autoriser à participer au gempukku, la cérémonie de passage à l'âge adulte.

Gempukku
Chaque clan possède ses propres traditions en la matière et celles-ci sont encore modelées par chaque famille et dans une certaine mesure par l'école auprès de laquelle le nouvel adulte a reçu sa formation.
Toutes les cérémonies de gempukku, qu'elles soient privées ou publiques, grandes ou modestes, banales ou dangereuses, pompeuses ou informelles ont les mêmes conséquences sur le plan social.
L'enfant qui accomplit son gempukku est désormais un adulte. Il prend définitivement son nom de famille, choisit son prénom définitif et peut désormais vivre, servir et mourir comme n'importe quel autre samurai. Si certains samurai plus agés se montrent parfois plus tolérants ou paternels envers leurs cadets, la coutume ne fait aucune différence à cet égard entre le novice et le vétéran. Chaque samurai est pleinement responsable de son honneur et du nom qu'il porte.

Mariage
La plupart des mariages sont arrangés dés l'enfance des futurs conjoints, pour diverses raisons qui sont essentiellement politiques : montrer son soutien ou son estime envers la famille du futur conjoint, ouvrir des négociations, faire un geste symbôlique, apaiser un litige, prendre une option pour une future alliance, etc…
De telles fiançailles peuvent être rompues mais la plupart du temps, ça n'est pas le cas. Les deux familles passent presque toujours par un intermédiaire neutre, un samurai réputé pour son talent dans ce domaine. C'est l'intermédiaire qui arrange la plupart des détails du mariage avec l'accord des familles, depuis les arrangements cérémoniaux jusqu'aux engagements mutuels pris par les deux familles à l'occasion de ce mariage. Indépendamment des considérations politiques du moment, on considère les intermédiaires de la famille Doji du Clan de la Grue comme les plus talentueux.
Des "rencontres spontanées" sont souvent arrangées entre les deux fiancés, parfois à leur insu, afin de s'assurer qu'il n'y a pas d'incompatibilité majeure à leur union, ce qui est plutôt rare car chaque enfant est éduqué dans la perspective de ne pas faire honte à sa famille.
L'amour a peu de place dans la caste samurai. On exalte ce sentiment pour des raisons artistiques ou lorsqu'il entre en conflit avec l'honneur d'un samurai qui doit choisir son devoir en dépit de ses sentiments. Ce genre de choix douloureux est glorifié à Rokugan alors que l'individu trop attaché à ses sentiments égoistes sera souvent méprisé, décrié ou cité en exemple tragique de ce qu'il ne faut pas faire. Les histoires d'amour malheureuses (surtout si elles ont une dimension épique) sont un puissant outil de conditionnement social…
Il existe diverses "tolérances" et soupapes de sécurité dans ce domaine mais nous en reparlerons ultérieurement. Un garçon est mariable dés l'âge de 15 ans et une fille à partir de 13 ans. Il arrive assez fréquemment que le mariage soit célébré juste après le gempukku des deux époux.
Demeurer célibataire est assez mal vu bien que l'on tolère qu'un samurai demeure seul s'il fait voeu de chasteté ou déclare publiquement se vouer exclusivement à un aspect particulier de son devoir envers son suzerain. Il existe donc un certain nombre de guerriers réputés qui n'ont pas pris épouse et n'ont comme enfants que les élèves de leurs anciens camarades ou d'artistes remarquables qui honorent leur suzerain et protecteur en se vouant uniquement à leur activité créatrice par exemple…
Du point de vue rôliste, votre mj définira avec vous dans quelle mesure être marié dés la création du personnage est un aspect obligatoire, recommandé ou facultatif dans sa campagne.
Les jeunes gens que l'on laisse libres d'engagement le sont généralement soit parce que leur famille n'offre guère d'intérêt politique, soit parce que l'on souhaite une union particulièrement importante et qu'aucune occasion ne s'est présentée jusque là. Même adulte, un samurai reste soumis aux désirs de ses parents ou de son seigneur dans le domaine du mariage et peut tout à fait se voir ordonner d'épouser un conjoint qu'il n'avait jamais rencontré.

Vie Familiale
Dans le schéma marital classique, les deux époux ont chacun une sphère d'activités et d'obligations distincte de l'autre. En dehors des accouplements permettant de produire des héritiers et des occasions sociales ou le couple doit apparaître uni, il n'est même pas nécessaire que les deux époux partagent la même chambre ou s'adressent la parole autrement que de manière formelle. Les signes d'affection trop ostentatoires (se prendre la main en public par exemple) sont poliment ignorés par les autres et souvent assez mal vus. Il existe une curieuse ambiguité qui fait que les sujets d'un seigneur peuvent être à la fois discrètement fiers du fait qu'il semble heureux avec son épouse alors que dans le même temps on le plaindra pour cet attachement qui pourrait se dresser entre lui et son devoir.
Les enfants sont souvent confiés à des domestiques ou des précepteurs sous la direction de leur mère. La tutelle paternelle est souvent plus distante, surtout si le père exerce des responsabilités. C'est également l'épouse qui reçoit le salaire du samurai et règle toutes les dépenses. Dans les milieux modestes de la caste samurai, elle peut également devoir coudre, cuisiner ou faire la lessive assistée d'un serviteur alors que les familles plus aisées préfèrent laisser cela aux domestiques et accordent à leurs femmes une vie faite de lectures distrayantes et de pratique des "arts domestiques" (la poésie, la musique, l'arrangement floral, le thé…) qui pourront embellir la demeure du samurai et amuser ses hôtes. L'épouse y est alors bien plus une gestionnaire.
L'époux quant à lui est accaparé par ses devoirs (administratifs, militaires, politiques…) et ne se détend généralement que dans l'intimité de sa demeure ou dans les établissements des Quartiers Réservés ou l'on trouve théâtres kabuki, baraques foraines et surtout tavernes et maisons de geisha.

Guerre
Même si certaines familles extrèmement pacifistes la voient comme un devoir pénible, la guerre est en majorité perçue comme source de gloire et d'honneur indépendamment des avantages plus prosaiques qu'elle peut permettre d'obtenir. Il n'y a pas une année depuis l'aube de l'Empire ou deux groupes de guerriers ne se soient affrontés sur le champ de bataille, même si les conflits qui ont embrasé des clans entiers sont rares et qu'aucune guerre ne fut aussi totale que celle qui impliqua les fondateurs de l'Empire contre le Sombre Seigneur il y a plus de mille années.
La guerre s'accompagne d'opportunités pour nombre de samurai de voir leur renommée personnelle s'accroitre. Notamment en affrontant un adversaire prestigieux et en ramenant sa tête ou son mon personnel. C'est le clan du Lion qui inventa cette coutume qui veut que l'on se rende à la bataille avec un sac spécial rendu imperméable dans lequel on pourra mettre la tête d'un ennemi vaincu à la loyale. Celle-ci sera alors peignée et exposée quelques temps avant d'être incinérée ou rendue à la famille du défunt. L'honneur commande que l'on soit fier de ses prouesses guerrières. Dans la plupart des batailles rangées, on assiste à une phase préléminaire au combat des eux armées. Durant cette phase, un certain nombre de samurai des deux camps s'avancent et se présentent en criant à pleins poumons leurs exploits afin d'intimider l'ennemi ou d'amener ses meilleurs guerriers à s'avancer à leur tour. Une fois cette phase terminée ou si aucun guerrier ne désire s'avancer pour défier ceux du campa adverse, la bataille proprement dite peut commencer. Dans la mélée générale, les défis et duels sont moins fréquents en raison du bruit et du chaos ambiants mais les occasions de s'illustrer ne manquent pas.
Il est à noter que les rokugani n'aiment pas le contact de la chair morte et que si le sang et la mort sont honorables au combat, les guerriers veillent à se faire purifier et se lavent à grande eau après l'affrontement dés qu'ils en ont l'occasion. Manipuler un cadavre ou désosser un animal mort pour la table sont des actes impurs à peine moins indignes que de vider une fosse d'aisance. De telles besognes sont laissées aux eta. Les samurai prennent grand soin de leurs sabres et font entretenir leurs armures afin que la souillure du sang ne les marque pas. Il est également courant que l'on porte avec soi une feuille de papier ou un carré de tissu pour essuyer le sang de son katana avant de le ranger ou que l'on procède avec la lame au mouvement tournant du shiburi qui permet de projeter au sol la majeure partie du sang "récolté" tout en rengainant l'épée.

Vengeance
L'ainé d'une famille hérite souvent du daisho de son grand-père alors que ses frères plus jeunes doivent se contenter de sabre moins prestigieux forgés pour eux (ou offerts par la veuve d'un oncle sans enfant) et qu'il leur appartiendra de transmettre à leur descendance. Toute offense faite à l'épée d'un samurai est une offense faite au samurai lui-même ainsi qu'à ses ancêtres dont les mânes sont censées habiter l'épée ou se manifester à travers elle. D'une manière plus générale, traiter avec mépris la dépouille d'un ennemi tombé au combat ou le tuer de manière humiliante est un excellent moyen de s'attirer la haine de sa famille. Certaines haines sont séculaires ou ont provoqué la disparition totale de nombreuses familles.
Selon le statut des personnes impliquées, la vengeance peut ne concerner que deux individus, leurs familles directes ou tout leur clan. Si nombre de conflits militaires ont pour objectif des questions d'ordre stratégique, des affrontements plus localisés pour des questions d'honneur et de vengeance sont bien plus fréquents. De tels affrontements sont même possibles au sein d'un même clan bien que rarement tolérés ou admis s'ils ne dépassent pas une bataille symbolique ou la mort d'un des deux seigneurs impliqués.
Cependant le droit à la vengeance est inhérent à la vie du samurai puisqu'il relève de l'honneur, une des vertus du bushido au même titre que l'obéissance. Rares sont les seigneurs qui souhaitent que les familles de leurs vassaux s'impliquent dans des haines sur plusieurs générations mais cela est souvent inévitable et si la permission officielle de son suzerain est nécessaire pour tout duel d'honneur ou bataille justifiée par la vengeance, il y a parfois des gens qui n'hésitent pas à aller droit au billot d'exécution parce qu'ils savaient bien qu'on leur aurait interdit une vengeance qu'ils ont accompli d'eux-mêmes.

Retraite
Dés qu'il atteint quarante ans, un samurai peut se retirer du monde et rejoindre un monastère. C'est la retraite ou Inkyo. On peut aussi lui demander de bien vouloir attendre quelques années car son talent ou son esprit manqueraient trop cruellement à son seigneur s'il disparaissait sur le champ. Une telle demande est vue comme une marque de respect envers le quadragénaire. Par convention, un samurai peut demander sa mise à la retraite ou elle peut lui être proposée à n'importe quel moment après ses quarante ans. Il est très malséant d'insister pour obtenir le droit de se retirer du monde ou de refuser sans raison valable une "proposition" d'inkyo.
Rares sont les samurai qui demeurent encore dans leur clan passé soixante ans. La plupart ont à cet âge une santé nettement déclinante et leurs propres enfants qui devraient certainement leur succéder sont souvent eux-mêmes proches de la quarantaine… Bien que les rokugani vouent un grand respect à leurs ainés, on apprécie très peu les vieillards visiblement trop agés pour continuer à exercer leurs responsabilités et qui renaclent à quitter leur caste pour laisser la place aux plus jeunes. Surtout s'ils ne peuvent arguer d'impératifs qui justifieraient leur maintien à leur poste. On peut alors leur ordonner d'entrer dans les ordres à leur corps défendant.
S'attacher à sa position de samurai passé la cinquantaine est presque toujours perçu comme une marque d'égoïsme ou d'orgueil. Certains clans comme celui du Crabe ou des clans de petite taille manquent cruellement de ressources humaines et retardent souvent autant que possible la retraite de leurs samurai, quitte à les faire demeurer indéfiniment dans une situation de "conseillers spéciaux" ou de sensei. Il y a toujours des exceptions mais à moins d'être un seigneur particulièrement influent ou d'avoir une réputation incroyable, c'est plutôt rare. A l'époque actuelle, des guerriers comme Hida Kisada (le "grand ours", champion du Crabe et dont l'âge dépasse la cinquantaine) ou Kakita Toshimoko (maitre de l'Académie d'Escrime et considéré comme le plus grand duelliste vivant malgré le fait qu'il ait dépassé les soixante ans) sont véritablement des cas à part. Si théoriquement on peut prétendre à l'inkyo dés quarante ans, il est peu fréquent qu'on soit encore samurai passé la cinquantaine et très rare qu'on atteigne soixante ans sans devoir se retirer du monde.
Les véritables vieillards qui sont encore samurai sont souvent perçus comme des légendes vivantes tant leurs compétences doivent être exceptionelles pour qu'ils demeurent aussi longtemps au service de leur seigneur.
Le veuvage, quel que soit l'âge de la veuve, est aussi pour les femmes une occasion de quitter la vie de samurai pour embrasser celle de nonne. Ce genre de sortie est souvent proposée dans le cas de veuves qui ont déjà donné un ou plusieurs héritiers à la famille et dont la présence pose de délicats problèmes politiques… mais certaines entrent également dans les ordres alors qu'elles sont encore jeunes car elles ne souhaitent pas se remarier et savent pouvoir se retirer avec honneur puisqu'elles ont accompli leur devoir d'épouse et de mère. La retraite et l'entrée dans les ordres sont considérés comme la libération du samurai : il rompt tout lien avec sa vie antérieure, change de nom, change de vie et peut désormais se consacrer à sa propre quête spirituelle sans plus avoir à brider son âme avec le pénible fardeau du devoir.
Cela ne veut pas dire qu'il parte en vacances puisque les monastères ont des programmes d'activités intellectuelles, physiques et spirituelles très denses. Mais la discipline et le dénuement monastiques sont là pour guider le samurai et lui donner l'opportunité avant la mort de progresser sur la route de son karma, de ses vies à venir. Chose qu'il ne pouvait pas faire quand le bushido était sa seule lumière et son suzerain son seul maitre.
Même l'Empereur doit se retirer du monde une fois que son héritier est en âge de monter sur le trône bien que certains soient restés un temps à la cour pour conseiller leur successeur. A l'inverse, la retraite monastique est quasiment inconnue dans les castes heimin et hinin. La plupart travaillent tant que leur santé le leur permet et sont ensuite à la charge de leur famille jusqu'à leur dernier jour. Seuls les plus aisés peuvent se retirer dans une vie d'oisiveté ou entrer dans les ordres en faisant un don conséquent à un monastère proche. Bien que les portes des monastères soient théoriquement ouvertes à tous et qu'aucune question ne soit posée aux nouveaux arrivants quel que soit leur âge, rares sont les congrégations de moines qui ne disposent pas de programmes bien rôdés permettant de tester les candidats. Surtout quand ils sont sensiblement plus jeunes que la moyenne, que la région voisine connaît la famine où qu'ils n'ont visiblement pas eu l'autorisation d'un seigneur pour se présenter au monastère …

Mort
Le fatalisme rokugani s'applique à la manière dont ils envisagent leur propre mort. Dans l'absolu, certains n'hésitent pas à la voir comme une autre illusion, au même titre que la vie. S'attacher à sa mort revient à lui donner une importance excessive… de même que s'attacher à son existence. C'est un des postulats inhérents à toute la philosophie shinseiste : la vie présente n'est importante que dans la mesure ou elle détermine la vie future et surtout le fait que l'on se réincarne à nouveau ou que l'on finisse par quitter ce cycle pour entrer dans le Yomi, le Royaume des Ancêtres Bénis. Cependant, la majorité des samurai voit les choses un peu différemment : mener une vie honorable et l'achever avec dignité sont des objectifs louables. La mort au combat est bien évidemment particulièrement digne puisqu'elle témoigne du fait que le samurai n'a pas hésité à périr pour servir son seigneur, le fondement même de sa loyauté étant que sa vie ne lui appartient pas mais appartient à son suzerain. Une mort paisible dans un monastère est également digne de respect, surtout dans les clans comme le Phénix ou le Dragon.

Seppuku
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un samurai ne s'ouvre pas le ventre parce qu'il se sent déshonoré. En premier lieu, il ne peut le faire que si son seigneur l'y autorise.
Ensuite et surtout, il ne rachète pas son honneur mais efface par sa mort le déshonneur qui pourrait rejaillir sur son nom, sa famille, son clan, sa caste. Le samurai qui se donne la mort sans permission pour soulager son orgueil malmené ne mérite pas qu'on se souvienne de lui comme d'un samurai. Sa vie mais aussi sa mort appartiennent à son seigneur. Son honneur passe après l'honneur du seigneur, du nom et du clan qu'il sert.
Le seppuku est réalisé avec un wakizashi. Dans les circonstances formelles, le samurai s'habille de blanc (la couleur de la mort) et est assisté d'un autre homme. Il peut s'il le désire lire un poème qui résumera ce qu'il pense de sa vie ou de sa mort avant de procéder aux trois entailles rituelles d'éventration. L'homme qui l'assiste se tient derrière lui et a pour tàche de lui trancher la tête, soit lorsqu'il voit que le samurai est sur le point de céder à la douleur avant la fin de la cérémonie, soit une fois les trois entailles réalisées. Un seppuku est particulièrement honorable si le samurai parvient à reposer sa lame après les trois entailles et avant qu'on le décapite. A l'inverse, les cris de douleur sont très mal considérés. 4
Quand un seigneur estime les fautes d'un samurai trop honteuses pour être pardonnées dans une mort honorable, il peut laver le nom de son clan au détriment de celui de son vassal. Il peut alors lui ordonner de procéder au seppuku avec une arme de bois (pour montrer qu'il doute de la sincérité de son samurai), ou refuser cette mort honorable et faire executer ignominieusement son vassal. Ou il peut le condamner à l'exil, le priver de son nom pour faire de lui un ronin. Si le samurai est un tant soit peu honorable malgré ses fautes, ce sort est pour lui pire que la mort car jusqu'à son dernier jour il devra vivre avec le fait qu'on n'a même pas jugé nécessaire de lui accorder une mort honorable pour qu'il efface son offense
Enfin, certains clans peuvent utiliser d'autres méthodes tout aussi radicales parmi lesquelles :
la retraite forcée dans un monastère, si possible isolé, réputé pour sa discipline rigide et dont les moines accomplissent des tâches peu reluisantes (s'occuper d'une communauté eta par exemple…).
l'obligation de rejoindre une unité suicide comme les Quêteurs de Mort du clan du Lion, afin que le samurai aille se faire étriper de manière anonyme et sans honneur au service des siens
l'exil en dehors des terres de l'Empire, comme le clan de la Licorne le fait parfois, obligeant certains samurai à demeurer au service de leur clan au milieu de tribus barbares jusqu'à leur dernier jour.
Se rendre dans l'Outremonde sans espoir de retour et tenter de mourir de manière utile. Le clan du Crabe oblige parfois ses samurai à "aller chercher Hida" de cette manière mais recourt assez peu à cette mesure. Après tout, ceux qui se rendent dans l'Outremonde sans espoir de retour reviennent parfois… avec une nouvelle allégeance.






Religion et Magie

Lorsque les Kami Fondateurs fédérèrent la jeune humanité, ils découvrirent que leurs protégés avaient déjà une multitude de croyances dont certaines allaient à l'encontre des enseignements de leurs nouveaux souverains. Les choses se compliquèrent encore avec les aptitudes inégalées du mortel Isawa envers la magie élémentaire ainsi que l'arrivée de Shinsei. On doit au deuxième empereur, le fils de Hantei lui-même, d'avoir unifié les différentes composantes religieuses de la nation en un tout cohérent.
Le coeur de la religion rokugani est le culte d'Amaterasu, Dame Soleil (et dans une moindre mesure celui d'Onnotangu, Seigneur Lune que l'on tente surtout d'apaiser). Souveraine de la création, mère des fondateurs de l'Empire, sa faveur marque les rokugani et les distingue des peuples encore barbares au delà des frontières de Rokugan.
Amaterasu et Onnotangu résident dans le Paradis Céleste, le Tengoku. Ils règnent sur ce royaume de lumière mais en partagent les domaines avec d'autres puissances.
Les Sept Fortunes Majeures sont les principaux dieux que les humains vénéraient lorsque les Kami les découvrirent. Une fois le système religieux unifié, ces sept divinités furent considérés comme des alliés d'Amaterasu et lui rendent hommage en siégeant auprès d'elle dans le Tengoku. Les Sept sont :
Benten : fortune de l'amour romantique et de la beauté
Bishamon : fortune de la force
Daikoku : fortune de la richesse et de l'abondance
Ebisu : fortune du travail honnête
Fukurokujin : fortune de la sagesse
Hotei : fortune de la satisfaction
Jurojin : fortune de la longévité
Dans leurs représentations classiques, les sept sont de sexe masculin, à l'exception de Benten.
Il existe aussi une infinité de Fortunes Mineures, de divinités qui pour la plupart ont des origines très modestes, voire purement locales. Le mandat céleste que chaque Empereur reçoit d'Amaterasu lui donne également la prérogative après la mort d'un de ses sujets d'élever l'âme du défunt au rang de Fortune Mineure, et donc de donner naissance à un culte lui rendant hommage.
Bien que cet événement soit rarissime, il existe des dizaines, des centaines de divinités mineures dont les chapelles et les mémoriaux parsèment l'Empire. Certaines sont des mortels divinisés par un empereur, d'autres des divinités mineures antérieures à la fondation de l'Empire et quelques unes ont des origines encore plus nébuleuses. Parmi les nombreuses fortunes mineures, on peut en citer plusieurs particulièrement connues :
Emma-O, le juge des morts qui reçoit les âmes défuntes et les envoie vers leur destinée future.
Osano-Wo, fortune de la Foudre et du Feu. Second fils du kami Hida et dont la mère était le Dragon du Tonnerre, Osano-Wo est réputé pour sa nature passionnée et colérique.
Inari, fortune du riz et du bon grain ainsi que protecteur des renards
Suitengu, gardien des eaux, fortune tutélaire des marins et des pécheurs
A l'écart des Fortunes, on trouve aussi d'autres puissances de nature encore plus mystérieuses, les Dragons. Au minimum, il y aurait au moins six Dragons. Cinq d'entres eux incarnent les éléments (Air, Eau, Feu, Terre et Vide). Le sixième est le Dragon du Tonnerre qui s'est déjà manifesté plusieurs fois dans l'histoire de l'Empire et dont un avatar aurait été la mère d'Osano-Wo. On parle d'autres dragons plus mystérieux et plus reclus mais les avis divergent à leur sujet. Les Cinq Dragons Elémentaires se mêlent rarement des affaires mortelles et ne cherchent pas vraiment à ce qu'on leur rende hommage. Il leur arrive cependant de transformer un mortel en Oracle, en avatar de leur pouvoir dans le Ningen-do, le monde des humains.
Enfin, les Kami Fondateurs sont censés résider à nouveau auprès de leurs parents, la croyance populaire considérant qu'au fur et à mesure qu'ils sont morts, les Enfants de la Lune et du Soleil ont pu retourner au Tengoku.
Du point de vue des mortels, ces puissances sont souvent énigmatiques, capricieuses voire imprévisibles et l'on essaie autant de se les concilier que d'éviter d'attirer leur courroux. Bien que certaines des puissances célestes soient de nature plus compatissante ou tolérante que d'autres, elles suivent des contraintes et ont des objectifs tellement distincts du quotidien de l'humanité qu'il leur arrive fréquemment d'agir de manière apparemment arbitraire, voire cruelle. Les rokugani sont convaincus que chaque chose dans l'univers a sa place et qu'il existe une raison à cela, même si cette raison n'est pas forcément aisée à comprendre.
L'univers n'est pas peuplé que de mortels et de puissances célestes mais aussi de divers êtres de nature plus exotique. Les plus omniprésents et paradoxalement les moins visibles pour la plupart des habitants de l'Empire sont les kami élémentaires (à ne pas confondre avec les Kami Fondateurs, les enfants de la Lune et du Soleil).
Chaque roche, chaque arbre, chaque ruisseau possède un esprit, un kami, qui est lié à un des quatre éléments et bien que ces esprits se manifestent rarement de manière évidente (en dehors du fait que la source d'eau coule, la flamme dans la lanterne brûle et ainsi de suite…), il est important de se les concilier. Lorsqu'une source se tarit ou qu'un tremblement de terre détruit un village, on considère que les gens qui habitent dans les parages ont soit commis quelque chose qui a offensé les kami ou ont négligés leurs devoirs spirituels trop longtemps.
Rokugan est un empire ou les manifestations de déplaisir des kami (ou des puissances supérieures à travers les kami) sont légion, ce qui montre bien que la voie des cieux est particulièrement difficile à comprendre. Les tremblements de terre, les tsunami et les tempêtes sont fréquents et témoignent de la nature capricieuse et incompréhensible des kami qui habitent toute chose ainsi que de la volonté énigmatique des Fortunes et des Dragons.
Enfin, les rokugani rendent hommage à leurs ancêtres, qu'ils soient liés à eux par le sang ou parce qu'ils portent le même nom et appartiennent à une vaste famille qui servit cet ancêtre autrefois. Ainsi, tous les samurai de la famille Doji par exemple rendent hommage à Dame Doji et à certains défunts qui ont donné encore plus d'éclat à ce nom prestigieux bien que la quasi-totalité de ces samurai (plusieurs dizaines de milliers) ne soient pas les descendants par le sang de la fondatrice du clan de la Grue. Chaque demeure de l'Empire abrite ainsi une tablette funéraire ou un petit autel devant lequel se recueillir et faire des offrandes aux ancêtres de sa famille. Cette pratique est répandue à tous les niveaux de la société. Certains ancêtres particulièrement prestigieux (comme les fondateurs de certaines familles de samurai ou les Sept Tonnerres par exemple) se voient élever des mémoriaux spécifiques ou même des temples voués à perpétuer leur souvenir.
Fondamentalement, on pourrait résumer les choses ainsi : pour les rokugani, tout ce qui est visible et même invisible participe de l'ordre naturel de l'univers, de la Roue Céleste. Les vivants doivent accomplir leur destinée et les esprits qui les entourent, les divinités et les âmes des défunts doivent être priés ou au moins respectés car sans leur soutien ou leur neutralité, un sort funeste attend l'homme orgueilleux et insensible.
Même les Sept Fortunes Majeures ou la Dame Soleil agissent parfois avec cruauté ou malignité. Pour des raisons souvent nébuleuses et qui quelque fois seulement s'avèrent par la suite bénéfiques aux pauvres mortels.
Organisation de la Religion : Héritier de Dame Soleil, l'Empereur est non seulement le dirigeant de l'Empire d'Emeraude mais aussi le gardien de ses institutions religieuses. Il est donc théoriquement l'autorité spirituelle suprême bien qu'en dehors du palais impérial cette autorité ne se manifeste qu'à travers quelques édits du souverain.
L'essentiel de l'activité religieuse rokugani est orientée selon deux pôles :
les Shugenja sont des prêtres membres de la caste des samurai et ils accomplissent donc toutes les formalités religieuses pour leur caste. Bien que certaines familles de l'Empire (les Isawa, les Yogo, les Asahina, les Agasha, les Soshi, les Kuni et les Kitsu entres autres) aient de très anciennes traditions spirituelles, il ne suffit pas de naître dans l'une d'elles pour devenir shugenja.
En effet, en plus de leurs devoirs religieux, les prètres-samurai doivent leur statut au fait que les kami élémentaires répondent bien plus favorablement à leurs prières qu'à celles des autres mortels. De nombreuses procédures visent à déterminer si les enfants issus de lignées prometteuses attirent l'attention ou sont capables d'influencer les kami et ceux qui entrent dans ce cas de figure sont alors formés à devenir des shugenja. Il n'y a pas de shugenja heimin et l'on considère généralement que si les kami sont enclins à répondre aux prières de certains samurai, c'est bien parce qu'ils sont la caste privilégiée par les fondateurs de l'Empire et obéissent donc à des principes supérieurs. Bien que l'on considère les prières adressées aux kami élémentaires comme l'équivalent de sorts magiques, il s'agit d'une magie sacrée qui n'a rien à voir avec la sorcellerie interdite, la maho. Chacune des grandes lignées de shugenja de l'Empire possède ses propres rituels et croyances qui détaillent et expliquent les innombrables mystères des kami élémentaires qui ne sont pas plus aisés à comprendre que les puissances du Tengoku. Bien que leur statut de religieux influence considérablement le quotidien des shugenja, ils demeurent aussi des samurai et sont donc amenés à représenter leur clan, fonder une famille, défendre leur honneur et ainsi de suite comme n'importe quel guerrier (bushi).
l'autre versant religieux de l'Empire est constitué par les Moines qui se veulent les héritiers des enseignements de Shinsei.
Les moines peuvent avoir des origines assez diverses. Certains sont des heimin recueillis en bas âge par un monastère à la suite d'un désastre et élevés dans la rigoureuse discipline de leur ordre. La plupart des familles de samurai pratiquent également l'Inkyo ou retraite. A partir de quarante ans, un samurai peut choisir de se retirer du monde pour trouver l'illumination qu'il lui était impossible de chercher tant qu'il était accaparé par les devoirs de sa caste. Il lui faut alors renoncer à son nom et à tout ce qui faisait son ancienne vie et, avec la permission de son suzerain, quitter définitivement son clan pour entrer dans les ordres. Certains clans comme le Dragon ou le Phénix voient cette étape dans la vie d'un homme comme normale et même honorable alors que d'autres comme le Lion ou le Crabe s'y plient bien plus par respect des conventions qu'autre chose. Enfin, il peut arriver qu'un samurai plus jeune soit disgracié, forcé de se retirer du monde et de renoncer à son ancienne vie pour que l'on oublie ses actes honteux. Les moines ne possèdent pas les pouvoirs des shugenja mais développent à travers une discipline physique et spirituelle rigide des potentialités humaines insoupçonnées. Ils s'intéressent davantage que les shugenja aux besoins spirituels des castes les plus modestes et nombre de monastères contribuent à l'entretien d'orphelinats ou d'hospices. Les enseignements de Shinsei continuent à susciter de nombreux débats et durant les siècles, plusieurs sectes monastiques distinctes ont vu le jour. Bien que certaines soient apparemment en contradiction flagrante avec d'autres, toutes appartiennent à la Confrérie de Shinsei et suivent certains préceptes communs : l'ascétisme, la modestie, la compassion… Certains courants du Shinseisme prônent l'illumination à travers la méditation, d'autres à travers le culte des Fortunes, d'autres encore par le travail du corps et de l'esprit et malgré leurs différences, aucune ne tourne totalement le dos à l'une de ces voies. Le Shinseisme, le Culte des Fortunes et les mystères des kami élémentaires ne sont pas mutuellement exclusifs et bon nombre de shugenja sont également très versés dans le Tao de Shinsei de même que plusieurs ordres monastiques assurent l'entretien de temples dédiés à certaines Fortunes ou ancêtres prestigieux. Bien que leurs origines et leur quotidien diffèrent sensiblement, les shugenja et les moines partagent bon nombre de préoccupations spirituelles et accueillent volontiers les samurai normalement voués à la guerre ou à la politique qui souhaitent partager leurs réflexions spirituelles et métaphysiques.
La Vie, la Mort et le reste : L'unification des différents courants religieux qui existaient avant la Chute des fondateurs de l'Empire ou que leur arrivée contribua à créer peut sembler confuse mais apparemment, elle participe bel et bien d'une réalité globale unique et cohérente à ce qu'il semble.
Lorsque la vie d'un mortel se termine, son âme quitte le Ningen-Do, le monde des humains. Elle se rend auprès de la fortune Emma-O, le Juge des Morts, qui résiderait dans le pays des morts que l'on nomme couramment le Jigoku. Emma-O attribue à chaque âme le châtiment approprié à ses manques durant son existence d'être vivant.
Une fois que l'âme défunte a accompli sa punition, elle est autorisée à se réincarner, sa nouvelle vie mortelle étant la conséquence des fautes de sa vie antérieure qu'elle a oubliée.
Les âmes les plus méritantes ou qui ont accompli leur destinée quittent ce cycle et deviennent des ancêtres qui continuent à veiller sur leurs descendants. Les âmes qui refusent d'accepter leur mort, qui s'estiment lésées ou qui s'égarent demeurent dans le Ningen-Do sous forme de fantômes et persécutent leur famille, agressent les voyageurs ou tentent vainement d'accomplir quelque chose qui leur permettra de reprendre leur route. En particulier, les défunts qui n'ont pas de famille ont plus de chances de s'égarer car les prières de leurs proches ne les soutiennent pas sur la route vers leur prochaine vie ou lorsqu'ils tentent de rejoindre les Ancêtres.
Cependant, les shugenja et les moines disent que cette croyance répandue est inexacte car incomplète. En premier lieu, le royaume des morts n'est pas le Jigoku bien que ce terme soit utilisé également dans ce sens. Le véritable Jigoku est un enfer chaotique et insensé duquel sont originaires les oni, les esprits démoniaques. C'est là que Fu Leng a abouti lors de la Chute des Cieux. On pense que les morts qui sont assez mauvais pour se retrouver dans le Jigoku sont très peu nombreux et surtout des adeptes de la magie du sang ou des adorateurs du mal.
Les âmes défuntes transitent en fait par le Meido, le Royaume de l'Attente ou elles sont jugées par Emma-O. Puis, elles se voient envoyées vers leur châtiment avant d'être autorisées à se réincarner ou à rejoindre le Yomi, le Royaume des Ancêtres Bénis.
Il existe d'autres royaumes spirituels mais en dehors de leurs noms que peu de gens connaissent, il n'y a guère que les prêtres et les érudits qui pourraient en dire plus à leur sujet. Citons cependant pour mémoire :
Tengoku, le Paradis Céleste ou seraient nés les Enfants de la Lune et du Soleil. Le royaume d'Amaterasu, d'Onnotangu et des Fortunes ainsi que des Dragons
Sakkaku, le royaume de la malice dont les natifs arpentent les autres royaumes pour harceler ceux qu'ils rencontrent. Il existe plusieurs variétés d'esprits en Rokugan qui viendraient de Sakkaku.
Chikushudo, le royaume des esprits animaux, d’où seraient originaires des êtres comme les esprits renards Kitsune ou les esprits araignées Kumo par exemple.
Toshigoku, le royaume du massacre dans lequel des armées se livrent à un combat éternel qui ne s'interrompt jamais car les morts se relèvent aussitôt
Gaki-do, peuplé d'esprits affamés et hostiles
Yume-do, un pays de rêves évanescents où l'on pense que l'esprit des dormeurs se rend durant le sommeil.
En dehors des érudits et des religieux, peu de rokugani maîtrisent ces concepts et la tendance générale est de simplifier à l'excès : les défunts se rendent auprès du juge suprême avant de pénétrer dans le royaume des morts ou ils seront punis et préparés à leur vie future.
Pour la plupart des paysans ou des gens incultes, le terme de "Jigoku" ne désigne pas seulement l'enfer mais en fait le royaume des morts dans lequel on confond le lieu d'attente et celui du châtiment avec le royaume des démons. Nombre de samurai adoptent également ce point de vue simplificateur. Employer le mot "Jigoku" en soi n'est donc pas forcément terrifiant ou inquiétant. La nature exacte des royaumes spirituels est en fait de peu d'intérêt pour la majorité des vivants.
Par contre, l'Outremonde lui est bien présent et vaut tous les Jigoku des sermons religieux…
Une fois que les âmes défuntes ont accomplies leur punition, elles perdent le souvenir de leur vie passée et renaissent à nouveau comme mortels. Dans l'absolu, selon les fautes et les manques de ses vies précédentes, un humain peut renaître dans une position analogue à celle de sa vie antérieure ou très différente. Les animaux sont ainsi considérés comme des âmes humaines réincarnées particulièrement médiocres. Les eta ou les hinin sont à peine mieux considérés, surtout parce qu'ils sont bel et bien humains. Les heimin ont un sort plus enviable et enfin les enfants qui naissent dans la caste des samurai ont certainement eu des existences relativement correctes et même honorables bien que leurs vertus n'aient pas été jugées suffisamment élevées par le juge des morts, Emma-O.
Ainsi, la vie de chacun est conditionnée par son karma, par le poids de ses actes passés. Celui qui naît parmi les eta pourra peut-être un jour dans une vie future rejoindre le Yomi s'il se comporte comme il faut alors que celui qui naît samurai et néglige les obligations de sa caste peut très bien se retrouver dans une position bien moins enviable la prochaine fois. Lorsque tout ce que les puissances célestes attendaient d'une âme précise a fini par s'accomplir à travers une multitude de vies, Emma-O lui laisse alors le passage vers le Yomi.
Bien que le juge des morts ne se laisse pas fléchir par ceux qu'il a pour tâche de punir, il prend cependant en compte l'idée que se font des défunts ceux qui sont encore vivants. Ainsi, Emma-O considérera avec une certaine attention les défunts dont la cérémonie funéraire fut particulièrement sincère ou grandiose ainsi que ceux que leurs descendants continuent à louer avec constance pour leurs actes passés. Emma-O a l'éternité devant lui et si certaines âmes peuvent être jugées en un clin d'oeil, d'autres attendront des années ou des siècles avant de poursuivre leur route.
Prier pour ses ancêtres n'est donc pas seulement un moyen de se concilier leur bienveillance comme on l'a déjà vu mais aussi de leur donner un petit coup de pouce pour qu'ils aient davantage de chances d'arriver à bon port ou que leur châtiment soit un peu allégé.
L'Illumination :
L'Illumination est une notion apportée à l'Empire par Shinsei qu'il est difficile de résumer mais que nous allons expliquer sous forme d'abstraction dans le cadre de ce document.
Une âme bien vivante peut atteindre l'illumination à partir du moment ou elle découvre sa véritable nature et sa place dans l'ordre des choses. La sincérité dans ses actes, le respect de l'univers spirituel et des autres hommes, la lucidité envers soi-même, la sérénité obtenue par la méditation sont autant de balises sur cette route qui n'existe pas vraiment. Il n'y a pas de réelle "recette" pour atteindre l'Illumination et si de nombreux moines pensent que Shinsei était lui-même illuminé, il en existe autant qui prétendent qu'il a simplement tenté d'expliquer une voie que lui-même était en train de suivre.
Une très belle métaphore sur le moyen d'obtenir l'illumination est fréquemment citée par les érudits ou les moines. On raconte que lors de l'entretien que Shinsei eut avec Hantei, le premier Empereur lui demanda à un moment de l'aider à trouver l'illumination.
"Je ne peux pas" lui répondit Shinsei
"Mais pourtant, vous l'avez atteinte, non ?" interrogea l'empereur.
"En quelque sorte" répondit le Petit Maître" et je sais comment j'y suis parvenu. Mais je ne sais pas comment vous y parviendrez".
L'Illumination est censée transcender l'homme de son vivant mais cela n'est pas forcément visible. Ainsi, nul ne sait si parmi ceux qui se prétendent parfois illuminés certains le sont vraiment ou pas. De toute manière, l'illumination n'apporte rien de particulier au vivant si ce n'est qu'il est enfin conscient de sa véritable nature. On admet couramment que cette découverte modifie considérablement le karma de l'âme mortelle et qu'après sa mort, l'Illuminé atteindra très certainement le Yomi quand bien même la Roue Céleste lui aurait normalement attribué une destinée toute autre. Le seul bénéfice de l'Illumination est d'ordre spirituel. Peut-être…
Mais dans l'absolu, nul n'en est certain. Shinsei a disparu depuis mille ans et même si l'on admet la validité de ses enseignements, nombreux sont ceux qui considèrent cette quête comme futile car sans objet. D'autres prétendent que plus on cherche l'illumination et plus on est assuré de ne jamais la trouver. Enfin, certains ne voient dans l'Illumination qu'une parabole, censée aider les gens à supporter leurs vies en espérant quelque chose de meilleur. Peut-être que l'Illumination peut offrir une possibilité à une âme quelconque ou médiocre de "brûler les étapes" dans le grand cycle de la réincarnation ? Peut-être qu'elle ne vient qu'à ceux qui y sont prêts et qu'elle leur offre une destinée distincte de celle des autres âmes ?
Peut-être tout simplement qu'elle n'existe même pas.
Fu Leng, la Maho et la Souillure. A l'inverse de ses frères et soeurs, le Dieu Sombre est bel et bien devenu un dieu à part entière qui peut offrir des pouvoirs tangibles à ses adorateurs. Malheureusement, ces pouvoirs passent tous par une sorcellerie impliquant l'usage du sang d'êtres intelligents, la maho.
La maho est considérée comme le plus grand crime que l'on puisse commettre dans l'Empire, à l'exception de porter la main sur l'Empereur. Qu'il s'inflige lui-même des blessures ou qu'il sacrifie d'autres personnes pour obtenir la bénédiction du Frère Déchu, un maho-tsukai (un sorcier) est un être immonde qui doit être puni par la mort. Non seulement il pratique des actes abominables mais il le fait en se prosternant devant l'ennemi éternel.
La maho peut dit-on conférer des pouvoirs considérables à celui qui cherche à s'en servir mais le prix à payer, même pour lui, est toujours terrible. Animer les morts, envoûter ses ennemis, lier un oni à sa volonté par un pacte sont des pratiques couramment attribuées à la maho. Le pouvoir de Fu Leng étant issu pour bonne part du Jigoku, de l'Enfer, y faire appel revient à accepter l'influence corruptrice du Jigoku. Ainsi, les maho-tsukai au même titre que les malheureux qui s'aventurent sans précautions dans l'Outremonde sont susceptibles d'être frappés par la Souillure, l'empreinte de la corruption.
La Souillure s'attaque de manière insidieuse à l'intégrité physique, mentale et spirituelle de ses victimes.
Certaines se voient rapidement altérées et démasquées alors que d'autres semblent parfaitement normales mais sont en fait rongées de l'intérieur. Tôt ou tard, la Souillure finit par asservir celui qui en est frappé, le transformant en esclave de Fu Leng. Quelques uns des plus puissants maho-tsukai acceptent ainsi une servitude éternelle sous forme d'êtres immondes ou de morts-vivants contre la promesse d'un pouvoir qui en fin de compte fit d'eux les esclaves d'un dieu maléfique.
Les deux principales causes de la Souillure sont la pratique de la maho et l'exposition à l'environnement de l'Outremonde. Cependant, il existe de nombreuses histoires dont la véracité est mal connue qui décrivent d'autres moyens d'être infecté par la marque du Jigoku. Même les experts qui pourchassent les sorciers ont du mal à distinguer les faits des superstitions dans ce domaine mais une chose est sure. Il n'existe aucun remède.
Porter l'empreinte du Jigoku est une chose terrible. Nombreux sont les samurai qui demandent la permission de faire seppuku quand on découvre qu'ils sont souillés. D'autres sont massacrés par leurs proches ou forcés de se retirer dans un monastère dont jamais ils ne pourront sortir. Lorsqu'un village heimin abrite plusieurs personnes souillées, certains seigneurs n'hésitent pas à exterminer toute la communauté avant de saler la terre et de brûler les maisons. Au mieux, on traitera avec une certaine pitié gênée et méfiante l'homme honorable qui serait frappé par cette malédiction car on croit couramment qu'elle le suivra jusque dans ses incarnations futures. Au pire, on se dépêchera de le tuer et d'oublier jusqu'à son existence. Mais nul ne peut être atteint par la Souillure et prétendre vivre comme si de rien n'était. Fort heureusement, les cas de contamination sont rarissimes quand on ne pratique pas la maho ou que l'on n'affronte pas les serviteurs du Dieu Sombre dans les étendues corrompues de son domaine.

 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 19:48

 Hedj

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What a Face


Voila pourquoi je dit que L5a n'est pas simple ^^ est c'est qu'un petit bouts ca :p
 
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMer 17 Aoû - 23:06

 


Les Ténèbres !!! ^^'
 
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koinkoin
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyJeu 18 Aoû - 11:33

 koinkoin

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Tu fais quelle version du WoD ?
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyVen 19 Aoû - 14:03

 Hedj

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les réglés du nwod le bg du owod

pour les petit neebie c'est

nwod = New World of Darkness
owod = Old World of Darkness

*se la pete grave *
 
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koinkoin
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyVen 19 Aoû - 21:12

 koinkoin

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Oo ouais demande à voir ce que ça donne XD

mais je plussoie le bg du owod ^^
 
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Hedj
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyLun 22 Aoû - 11:06

 Hedj

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je vais vous faire 2 petit texte d'ambiance pour vous motiver ^^
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyLun 22 Aoû - 19:47

 Finedo

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Vas y ^^ on t'écoute!
 
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 23 Aoû - 14:16

 Hedj

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Voila je propose plutôt un dark medieval (sans magie et compagnie)

Citation :
Nous somme durant l'hiver 1210 dans la petite ville de Memmingen dans le Saint-Empire romain germanique, Votre vie est simple, et vous connaissez un peut tout le monde par ici. Mais l'hiver est rude cette année et de sombre rumeur parle d’étrange chose dans les bois non loin … tout comme la nouvelle compagne du prince de Memmingen, l'on dit qu'elle viendrait Espagne un lointain pays au Ouest de chez vous … Mais La vie et le mensonge sont synonymes.

L5a

Citation :
A Rokugan, une troupe de samouraï arrive dans un petit village calme et sans histoire … vraiment Calme et sans histoire ? Des récolter qui replisse tout les greniers, des paysans bien portant sans aucun malade ? Les Fortune on t'elle bénie ce lieux ou quelque chose de plus inavouable se cache en dessous ?
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 23 Aoû - 18:01

 Finedo

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Le Dark Médiéval aura d'avantage tendance a me tenter =)
 
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyDim 18 Sep - 21:28

 Hedj

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me revoilà pour notre affaire JDR il serait cool que l'on se fixe une date vu que l'on a trouver 4 personne prête a souffrir participer activement a cette partis

alors le mieux c'est d'avoir une après midi / soiree de dispo
( 14h/18h / 18h / 0h45) en gros ^^

et un lieux assez isoler pour vous massacrez pouvoir parler parler fort sans avoir l'impression d’embêté mamy
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyDim 18 Sep - 21:45

 Finedo

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En soirée je pense que c'est plus faisable.
Ou un dimanche aprème. (samedi = boulot pour certains)

Niveau disponibilité c'est restreint. Mais je suis dispo le week end du 30 septembre, sinon c'est pas avant Novembre.
 
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Whysmeryll
MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 20 Sep - 16:37

 Whysmeryll

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Concernant le lieu, le bar est dispo jusqu'à pas d'heure, avec pour seul condition d'intégrer un ou deux joueurs en plus. Very Happy
Bien évidemment, le samedi soir ou à la rigueur le dimanche aprem. Histoire de ne pas avoir le marcel du coin qui va disserter de la tenur des dés dans son ptit verre de rouge. Laughing
Je tiens aussià préciser, que le bar étant fermé pendant ces moments là, c'est une enceinte privée. Wink
 
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Finedo
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MessageSujet: Re: Partis de JDR    Partis de JDR  EmptyMar 20 Sep - 18:47

 Finedo

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Okey donc si Hedj est partant pour chatelaudren...?

Manque plus qu'a trouver 2 autres joueurs... Bon les gens!!!!! med 8
 
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